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#Actualite #Cafe #Economie #Ethiopie
Agence Ecofin
29 juin 2021 Dernière mise à jour le Mardi 29 Juin 2021 à 16:47

En Ethiopie, le café est la culture d’exportation phare et la principale source de devises du pays. En dépit de cette importance, la filière doit faire face à de nombreuses contraintes qui continuent de grever sa performance.

En Ethiopie, l’amélioration des rendements est sans doute l’un des plus importants défis auxquels est confrontée la filière café. Si globalement la production de fèves du pays a connu une croissance soutenue de 2 % sur la dernière décennie propulsant le pays au rang de troisième fournisseur mondial d’arabica, du côté de la productivité, la situation n’a pas été reluisante.

Selon le Département américain de l’agriculture (USDA), le rendement par hectare est resté autour de 14 sacs (1 sac = 60 kg) alors qu’il va jusqu’à 22 sacs en Colombie voire à 30 sacs du côté du Brésil. Cette contreperformance du secteur s’explique notamment par la faible adoption des bonnes pratiques agricoles parmi les exploitants.

En effet, 95 % de la production éthiopienne de café se déroule dans des plantations non commerciales de 0,5 hectare en moyenne. Selon l’organisation, ce facteur limite les investissements dans les engrais et les pesticides et rend d’autant plus vulnérables les arbres aux maladies comme le flétrissement du caféier et le scolyte des cerises du café.

Globalement, la stagnation des rendements du café s’ajoute à d’autres défis comme le changement climatique et la perte de terrain de la fève dans certaines régions au profit du khat, une plante plus rentable dont les feuilles sont mâchées pour leurs vertus stimulantes et euphorisantes. Pour rappel, la filière café occupe directement et indirectement 15 millions de personnes.

En 2020, les exportations de fèves ont généré 800 millions $.

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