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Agence Ecofin
6 juillet 2021 Dernière mise à jour le Mardi 6 Juillet 2021 à 11:23

En 2018, le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré a décrété l'état d'urgence pour lutter contre le terrorisme djihadiste. Depuis lors, cette situation d'exception a été prorogée moult fois.

Dans le cadre du renforcement de la lutte contre le terrorisme, le Parlement du Burkina Faso a approuvé, jeudi 24 juin, la prorogation de l’état d’urgence dans 14 des 45 provinces du pays pour une durée de 12 mois. Il s’agit de territoires en proie aux violences djihadistes.

Sur 123 présents, 120 députés ont voté pour. La prolongation de l’état d’urgence, en place depuis décembre 2018, prendra effet le 13 juillet. Elle touche des provinces réparties principalement dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Est, de l’Est, des Hauts-Bassins, du Nord et du Sahel.

Pour Victoria Kibora, ministre de la Justice, qui a défendu le projet de loi devant les députés, cette reconduction participe de la volonté du gouvernement de maintenir et d’intensifier la lutte contre le terrorisme. « L’état d’urgence a permis l’arrestation de 800 personnes et les procès vont s’ouvrir dans les jours à venir », a-t-elle soutenu.

La ministre a assuré que la prorogation de la mesure permettra aux autorités administratives desdites régions de continuer à prendre « des mesures adaptées à leurs zones de compétence pendant une période assez longue », en matière de lutte contre le terrorisme.

Rappelons que depuis le début des attaques terroristes en 2015, les personnes arrêtées et faisant l’objet de poursuites judiciaires du fait des opérations sécuritaires sur le territoire burkinabé, sont estimées à environ 800. « Les procès vont s’ouvrir dans les jours à venir », confirme la ministre de la Justice.

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