fibre optique
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Agence Ecofin
6 juillet 2021 Dernière mise à jour le Mardi 6 Juillet 2021 à 10:17

Après plusieurs mois de négociations, la RDC verra bientôt son territoire couvert par plusieurs milliers de kilomètres de fibre optique. Le gouvernement place de grandes attentes dans cette infrastructure télécoms à haut débit qui a le pouvoir d’accélérer la croissance économique du pays.

La société égyptienne Benya Capital peut démarrer la pose de la fibre optique sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo. Le contrat de lancement des travaux a été signé le 23 juin au Caire en Egypte par la compagnie et la Société congolaise des postes et Télécommunications (SCPT) – l’opérateur historique et gestionnaire des infrastructures télécoms nationales – en marge du Forum des responsables des commissions africaines d’investissement.

Selon le contrat, ce sont 16 000 kilomètres de fibre optique qui doivent être déployés à travers le pays. « C’est une formidable opportunité non seulement pour le peuple congolais qui va bénéficier d’une connectivité jusque dans les coins les plus reculés de la République, mais aussi pour le secteur économique, les banques, les universités, l’administration et les services fiscaux […] le développement d’un pays passe inéluctablement par la transformation de ses infrastructures en fibre optique, et la SCPT est pleinement engagée à construire le plus grand réseau africain à l’échelle du pays », a déclaré Didier Musete, le directeur général de la SCPT.

Le démarrage des travaux de Benya Capital est la matérialisation de la volonté du président de la RDC, Félix Tshisekedi, de faire du numérique un pilier du développement national.

Lors de sa visite au Caire les 1er et 2 février 2020, il avait facilité l’aboutissement des négociations engagées depuis plusieurs mois entre les deux parties et qui avaient déjà permis de signer un mémorandum d’entente incluant les aspects technique, financier et social du projet.

Lors du Conseil des ministres du 16 octobre 2020, Félix Tshisekedi avait identifié la cause du retard numérique du pays dans le manque de politique d’investissement systématique dans les infrastructures télécoms.

A travers le réseau à haut débit en cours de construction, le chef de l’Etat espère une amélioration de la couverture du territoire national en connectivité à haut débit, la réduction de la fracture numérique et le renforcement des moyens techniques indispensables au pays pour sa transformation numérique.

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