Si la production du pays est l’équivalent de moins de 1 % de la récolte mondiale, sa fève est toutefois l’une des plus réputées au monde.
Les États-Unis ont confirmé leur statut de premier acheteur de café kenyan pour la deuxième année consécutive. Selon les données du Directoire du café, le pays de l’Oncle Sam a importé en 2019/2020, 9 100 tonnes de la fève contre 6 600 tonnes un an plus tôt, soit plus de 20 % du total des expéditions.
Avec des recettes de 4,4 milliards de shillings (41 millions $), les USA dépassent la Belgique (3,7 milliards de shillings) et l’Allemagne (3,6 milliards de shillings) qui demeuraient jusqu’en 2017, les principaux débouchés du Kenya.
Pour expliquer l’engouement des négociants américains, de nombreux observateurs mettent en avant les efforts effectués par les autorités ces dernières années pour promouvoir le café arabica qui jouit d’une renommée mondiale. Il faut notamment citer la participation du pays au Specialty Coffee Association of America Symposium and Exhibition en 2017 qui a permis de stimuler l’achat par les torréfacteurs américains.
Ceux-ci mélangent en effet la fève kenyane de première qualité avec d’autres grains de café d’origines différentes pour créer de nouvelles saveurs. Pour rappel, près de 90 % du café kenyan est écoulé via la Bourse de café de Nairobi.
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