Sur le marché mondial de la vanille, Madagascar règne en maître. Si le pays a toujours fait la pluie et le beau temps dans cette industrie, d’autres pays comme l’Ouganda nourrissent également des ambitions sur ce marché lucratif.
En Ouganda, les perspectives de production de vanille sont bonnes en 2021. Selon la dernière note sur le marché mondial publiée en juin dernier par Aust & Hachmann Canada, l’un des plus vieux négociants de la gousse, le pays d’Afrique de l’Est devrait produire plus de 100 tonnes d’épices au terme de ladite saison.
Pour la compagnie, ce niveau sera une première pour la filière qui a souffert ces dernières années, des mauvaises pratiques culturales ayant plombé les rendements de l’orchidée. Au-delà du volume, c’est surtout sur le plan de la qualité que l’Ouganda devrait encore plus s’affirmer cette année.
Ainsi, grâce à une moindre pression du marché et aux efforts du gouvernement pour que les acteurs de l’industrie laissent jusqu’à leur pleine maturité les gousses, la qualité du produit continuera de s’améliorer d’ici la fin de la saison. Déjà en novembre dernier, Aust & Hachmann Canada indiquait que la vanille ougandaise a réussi à égaler les standards de qualité de la vanille de Madagascar, la référence mondiale.
« De plus en plus d’utilisateurs finaux industriels réalisent enfin à quel point il est important d’avoir un pays producteur de vanille qui offre un produit comparable et parfois même supérieur à celui de Madagascar », estime le négociant. En Ouganda, la vanille est principalement cultivée dans les districts de Kasese et de Bundibugyo qui sont frontaliers de la RDC.
Le pays est le second producteur africain de vanille derrière Madagascar et compte pour moins de 5 % de la production mondiale.
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