En Côte d’Ivoire, un décret de 2017 limite à 5 ans l’âge des véhicules importés dédiés aux taxis et à 7 ans la durée de leur exploitation une fois en circulation. Or, sur le terrain, le parc roulant n’affiche toujours pas une fière allure, notamment dans le district d’Abidjan qui compte près de 20 000 taxis compteurs.
Le parc roulant de la mégapole ivoirienne d’Abidjan va refaire sa mue. A l’horizon 2026, il y est prévu le renouvèlement du parc automobile de 5 000 taxis compteurs.
C’est à l’initiative de la convention de partenariat signée, le 23 juillet, entre la Mutuelle d’assurance des taxis compteurs d’Abidjan (MATCA) et la microfinance panafricaine Credafrica. Selon les termes de ladite convention,1 000 nouveaux véhicules, exclusivement de marque Toyota, seront mis en circulation par an, pendant 5 ans. Ce projet de modernisation est évalué à 60 milliards FCFA (107,6 millions USD).
Pour les autorités, cette dynamique va en droite ligne avec la double vision de modernisation et de développement du secteur des transports urbains dans les principales villes du pays. Les effets escomptés étant la réduction significative du nombre croissant d’accidents de la route, la réduction des émissions de gaz à effet de serre ainsi que la forte congestion.
Un projet similaire est également en cours. Soutenu par les Ivoiriens de la diaspora en collaboration avec le Fonds de développement du transport routier (FDTR), il porte sur la mise en circulation de 200 nouveaux taxis compteurs d’ici aout. Un premier lot de 50 véhicules a été réceptionné en avril dernier au profit de trois entreprises bénéficiaires.
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