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Agence Ecofin
8 septembre 2021 Dernière mise à jour le Mercredi 8 Septembre 2021 à 16:22

Au Ghana, la dégradation de l'environnement due à l'utilisation non durable des terres pour l'agriculture, la foresterie et l'exploitation minière coûtait 2,8 % du PIB national en 2017. Pour réduire ces pertes, le pays investit dans la restauration des terres, avec l’appui des partenaires.
 

La Banque mondiale a approuvé un financement de 103,4 millions $ pour aider le Ghana à lutter contre la dégradation des terres. Le financement se compose d’un crédit de 75 millions $ de l’IDA et de 28,4 millions $ de subventions provenant du Fonds pour l’environnement mondial, d’Extrative Global Programmatic Support et des fonds fiduciaires multi-donateurs du Partenariat mondial pour des paysages durables et résilients (PROGREEN).

Les fonds seront également utilisés pour renforcer la gestion intégrée des ressources naturelles sur environ 3 millions d’hectares de paysages dégradés. Le projet sera mené en collaboration avec les communautés de la zone des savanes du Nord et du paysage forestier cacaoyer.

Selon la Banque mondiale, le projet se concentrera sur la planification de l’utilisation des terres pour une gestion intégrée du paysage et favorisera une exploitation minière durable. Il soutiendra les activités de gestion durable des terres, des eaux et des forêts dans les paysages cibles vulnérables au climat.

« Le projet contribuera à stimuler la reprise économique post-covid-19, à créer des emplois et à sécuriser les moyens de subsistance dans certaines des régions les plus pauvres du Ghana en se concentrant sur la productivité agricole, la gestion des écosystèmes et l’exploitation minière durable à petite échelle », a déclaré Pierre Laporte, responsable pays pour la Banque mondiale.

Ce projet bénéficiera à plus de 250 000 personnes, selon l’institution. L’initiative permettra également de créer des paysages résilients qui optimisent les fonctions des écosystèmes pour de meilleurs moyens de subsistance et des rendements économiques plus durables. En outre, selon la Banque mondiale, le projet renforcera le rôle des femmes dans les activités de gestion des forêts et des paysages au niveau local.

Il créera également de meilleures opportunités de revenus. Le projet fait partie de l’initiative Forest-Smart Mining de la Banque mondiale. Cette initiative devrait encourager les interventions forestières intelligentes dans le secteur minier artisanal et à petite échelle et renforcer la conformité réglementaire et les pratiques minières durables.

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