Au terme d’une visite de 4 jours en Centrafrique, Ousmane Diagana, représentant de la Banque mondiale pour l’Afrique centrale et de l’Ouest, a conclu avec le président Touadéra des accords à hauteur de 120 millions de dollars. Les objectifs sont de désenclaver le pays trop dépendant du corridor vers le Cameroun, et de soutenir son économie affaiblie.
La République centrafricaine vient de signer avec la Banque mondiale pour plus de 120 millions USD d’accords de financement, afin de soutenir son économie rendue exsangue par la situation sanitaire et sécuritaire. 72 millions seront alloués à la construction d’infrastructures publiques, dont des routes internationales visant à désenclaver le pays. Un tracé sera notamment établi au nord, vers le Soudan.
Le corridor Cameroun-Centrafrique, actuellement l’unique voie d’approvisionnement du pays, sera également réhabilité. Il était devenu quasiment impraticable, d’une part à cause des rebelles qui le bloquaient pour isoler la capitale Bangui, et d’autre part à cause de son état de décrépitude.
Lors du point de presse conjoint avec Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique centrale, le président Touadéra a déclaré travailler « pour que la sécurité revienne afin de permettre aux hommes d’affaires et aux investisseurs de déployer leurs activités. ».
Le représentant de l’institution bancaire a quant à lui réaffirmé sa volonté de soutenir la Centrafrique dans ses efforts de lutte contre la pauvreté. Le pays, récemment classé le plus pauvre au monde, risque selon les analystes d’entrer cette année en récession économique.
Réagissez à cet article