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Agence Ecofin
21 octobre 2021 Dernière mise à jour le Jeudi 21 Octobre 2021 à 17:07

Avec un régime semi-parlementaire, le pouvoir au Cap-Vert est essentiellement partagé entre le Premier ministre, le gouvernement et le Parlement. Le 17 octobre, les électeurs étaient appelés à élire le nouveau président du pays, dont le champ d’action est assez restreint par la Constitution.

Au Cap-Vert, l’élection présidentielle du 17 octobre semble avoir donné son verdict. Selon les résultats provisoires, l’ancien 1er ministre José Maria Neves a remporté le scrutin devant son principal adversaire Carlos Veiga. Le candidat du Parti africain pour l’indépendance du Cap-Vert (PAICV) a mobilisé 51,5% des suffrages exprimés, ce qui lui assure la victoire dès le premier tour.

Dès les premières heures ayant suivi l’annonce de ces résultats, Carlos Veiga, son adversaire du Mouvement pour la démocratie (MPD), le parti majoritaire au Parlement, a d’ailleurs reconnu sa défaite et félicité le nouveau président élu. A 61 ans, celui qui avait déjà dirigé le gouvernement cap-verdien entre 2001 et 2016 deviendra donc pour la première fois le chef de cet Etat cité comme un exemple de démocratie en Afrique.

En vertu du régime semi-parlementaire de cette République, il devra diriger le pays au sein d’une coalition, la majorité au Parlement étant détenue par le MPD de son principal adversaire. « Je serai le président qui unit, et qui protège […] C’est une énorme responsabilité », a assuré José Maria Neves, qui a ajouté vouloir « servir le Cap-Vert » avec « impartialité ».

Ces dernières années, la croissance économique soutenue et robuste du pays a permis de faire reculer la pauvreté de 24,5 % en 2015 à 11,5 % en 2019. Cependant, l’arrêt brutal du secteur touristique dont dépend fortement l’économie a entraîné une contraction de 14,8% de l’économie en 2020, en raison de la pandémie de covid-19.

Une situation que devra s’atteler à redresser le gouvernement, bien que le champ d’action du président de la République soit considérablement restreint par la Constitution. Notons également que le taux d’abstention du scrutin du dimanche dernier s’élève à 51,7%.

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