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Agence Ecofin
21 octobre 2021 Dernière mise à jour le Jeudi 21 Octobre 2021 à 16:49

Au Mozambique, la noix de cajou fait partie des principales cultures de rente avec le sucre, le tabac et le coton. Le pays qui est l’un des principaux fournisseurs africains de la matière première, affiche depuis quelques années une dynamique à la hausse au niveau de ses exportations.

Au Mozambique, les indicateurs sont au vert pour la filière noix de cajou. D’après l’Association des industriels de l’anacarde (Aicaju), les exportations de la noix sont prévues pour atteindre 160 000 tonnes en 2021/2022. Ce volume annoncé est en hausse de 15 000 tonnes par rapport au résultat de la campagne précédente.

Pour expliquer ces perspectives favorables, Mohamed Gafar, président de l’Aicaju estime que les conditions météorologiques favorables, les bonnes pratiques culturales ainsi que le traitement adéquat des anacardiers permettront d’enregistrer une production abondante d’or gris.

En prévision de cette récolte, Mohamed Gafar indique que le segment de la transformation reprendra aussi des couleurs avec un volume traité de 50 000 tonnes de noix de cajou, soit un rebond par rapport au stock de l’année dernière (30 000-35 000 tonnes).

Dans le pays, le gouvernement a fixé pour 2021/2022, le prix du kilogramme de noix de cajou à 43 meticals (0,67 $) contre 37 meticals (0,57 $) un an plus tôt. Au Mozambique, l’anacardier est principalement cultivé dans les provinces de Nampula, Cabo Delgado et Zambézie.

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