Au Kenya, l’horticulture est l’un des piliers du secteur agricole. L’industrie a cependant connu ces dernières années quelques déboires à l’exportation sur le marché mondial. Les autorités sont donc déterminées à redorer l’image de qualité des produits en particulier en Europe.
Au Kenya, le Bureau des normes (KEBS) souhaite intensifier la vérification de la conformité aux normes de qualité, des fruits et légumes frais exportés vers l’Union européenne (UE). D’après Bernard Njiraini, directeur général de l’organisme, les autorités devraient acquérir prochainement plus d’équipements de test afin d’améliorer le contrôle de certains produits phares comme la mangue et l’avocat.
Cette démarche devrait permettre au pays de répondre aux exigences strictes de l’UE et de réduire les risques de rejets aux points d’entrée du marché communautaire. L’industrie a connu en effet sur la dernière décennie plusieurs cas d’interceptions de ses cargaisons vers le marché communautaire en raison de plusieurs facteurs comme la présence de nuisibles, de fruits immatures pour la commercialisation ou encore le dépassement des limites maximales résiduelles (LMR).
Plus globalement, l’annonce du KEBS intervient dans un contexte où le Kenya est en pleine opération de reconquête de nombreux marchés de consommation de ses produits en Europe. Le Service d’inspection phytosanitaire (KEPHIS) a déjà accompagné l’exportation de 5 tonnes de mangues préalablement traitées à l’eau chaude, vers l’Italie après 7 ans d’autosuspension et cible également l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Pour rappel, l’horticulture fournit 30 % du PIB agricole au Kenya.
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