Dans le secteur, le coton, l’ananas ou encore la noix de cajou sont des filières phares, mais d’autres spéculations émergent progressivement sur la scène.
Au Bénin, la filière agrume prend progressivement son envol. L’Association nationale des professionnels transformateurs d’agrumes (AProTAB) lancée le 15 octobre dernier vient d’annoncer son ambition de parvenir au traitement de 50 000 tonnes de fruits d’ici la fin 2023.
D’après Togbédji Ahokpa, président de l’organisation, il s’agit environ du tiers de la récolte béninoise d’agrumes qui tourne autour de 150 000 tonnes par an. Dans le cadre de cet objectif, l’AProTAB devrait se baser dans un premier temps, sur l’usine de la société Orana SA qui devrait voir le jour au milieu de l’année prochaine.
Basée dans la commune de Za-Kpota dans le département du Zou au sud du Bénin, l’unité de la compagnie sera spécialisée en particulier dans la transformation d’oranges en Concentré de jus d’orange congelé (FCOJ). Elle sera dotée d’une capacité de traitement installée de 4 tonnes par heure et dépendra pour son approvisionnement en matières premières de sa propre plantation s’étendant sur 19 hectares, mais aussi d’un réseau fédérant de plus 7 000 exploitants.
« Notre association nourrit de grandes ambitions pour la contribution de la filière agrumes au développement économique du Bénin. Elle entend créer une synergie d’actions d’abord entre ses propres membres et ensuite entre tous les acteurs afin de permettre à tous les maillons de la chaîne de valeur de stimuler la transformation des agrumes dans notre pays », a expliqué M. Ahokpa.
Pour rappel, l’AProTAB a bénéficié pour son démarrage de l’appui du Projet « Béninclusif » mis en œuvre par l’ONG Swisscontact et qui se concentre pour sa première phase couvrant la période 2021-2024, sur la pisciculture et l’agrumiculture dans le pays. Au Bénin, l’essentiel de la production d’agrumes est réparti entre les départements du Zou et du Couffo.
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