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Agence Ecofin
4 novembre 2021 Dernière mise à jour le Jeudi 4 Novembre 2021 à 15:45

L’Afrique centrale abrite la deuxième plus grande forêt tropicale humide du monde. A ce titre, elle joue un rôle crucial dans la lutte contre le changement climatique.

Selon une note que vient de publier la représentation de l’Union européenne (UE) à Yaoundé, à cause de la coupe des arbres, la perte du couvert forestier s’accélère au Cameroun depuis plus de 10 ans. « On estime que le Cameroun perd chaque année 3 fois la surface de sa capitale Yaoundé (183 km²) en forêt », souligne l’UE.

Une situation qui accroît l’impact du changement climatique sur la biodiversité, les activités socio-économiques et les populations. Pour inverser la donne, l’UE préconise le reboisement, présenté comme une des solutions les plus évidentes pour restaurer les écosystèmes, capturer le carbone et améliorer les revenus des communautés locales.

Dans ce sens, l’UE et l’Association des communes forestières du Cameroun déclarent avoirreboisé et réhabilité plus de 2300 hectares de terrains dans 7 régions du pays. Les espèces d’arbres apportant la meilleure valeur ajoutée économique et écologique ont été sélectionnées.

L’UE revendique aussi la création, sur 10 ans, de 3000 emplois permanents et saisonniers, dont plus de 80% pour des femmes. Elle soutient en plus l’Observatoire des forêts d’Afrique centrale (OFAC), une cellule spécialisée de la Commission des forêts d’Afrique centrale(Comifac) qui met à disposition des données régulières et complètes pour une meilleure gouvernance et une gestion durable des ressources naturelles.

Le Cameroun a pris l’engagement de restaurer 12 millions d’hectares de forêts à l’horizon 2030, rappelle Investir au Cameroun. Cet engagement avait été pris dans le cadre du « Défi de Bonn », initiative lancée en 2011 lors d’un événement organisé par l’Allemagne et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Cet engagement du Cameroun s’inscrit dans un effort mondial visant à restaurer350 millions d’hectares de terres dégradées et déboisées, d’ici 2030.

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