En Tanzanie, le clou de girofle est l’une des principales cultures de rente. En dépit d’un environnement macroéconomique encore en demi-teinte en raison de la pandémie de coronavirus, la filière maintient sa croissance.
L’industrie tanzanienne du clou de girofle a enregistré une belle performance à l’export durant l’année fiscale 2020/2021 qui s’est achevée en septembre dernier. D’après les données de la Banque de Tanzanie (BoT), la valeur des expéditions de l’épice a plus que doublé pour atteindre environ 41 millions $ contre 17,6 millions $ durant la saison précédente.
Cette croissance des revenus d’une année sur l’autre s’explique par la double amélioration du volume d’exportation et du prix du produit sur le marché international. En effet, le volume de clou de girofle exporté est passé de 3 700 tonnes à 5 500 tonnes tandis que le prix de vente de la tonne a augmenté à 7 420 $ contre 4 784 $ en 2019/2020.
Cette performance réalisée en dépit du ralentissement économique lié à la pandémie de coronavirus fait de la filière, l’une des rares cultures dans le pays avec le café et le sisal à connaître une embellie de leurs exportations durant l’année écoulée.
En Tanzanie, les plantations de giroflier couvrent près de 11 500 hectares. Les clous de girofle sont principalement récoltés dans l’archipel de Zanzibar qui compte pour environ 70 % de la production nationale. Le pays en est le troisième producteur mondial et exporte sa marchandise essentiellement vers l’Inde et Singapour.
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