D’après Africa CDC, 4,17% de la population kényane a été entièrement vaccinée contre la covid-19 à ce jour. Comme au Bénin ou au Nigeria, le gouvernement envisage désormais d’accélérer sa campagne lancée depuis mars 2021.
Dans le cadre des nouvelles mesures contre la pandémie, les Kényans qui ne sont pas vaccinés contre la covid-19 seront interdits d’accès aux services gouvernementaux. Cette mesure qui vise à renforcer le taux de vaccination et réduire le taux d’infection dans le pays a été annoncée le 21 novembre, par Mutahi Kagwe, ministre kényan de la Santé.
« Tous ceux qui recherchent des services gouvernementaux en personne doivent être entièrement vaccinés, et avoir une preuve de vaccination, d’ici le 21 décembre 2021 », a-t-il déclaré dans un communiqué. Avant d’ajouter : « ces services incluront, mais sans s’y limiter, les services du KRA (Kenya Revenue Authority), l’éducation, les services d’immigration, les visites aux hôpitaux et aux prisons, NTSA (National Transport Services Authority) et les services portuaires, entre autres ».
Le citoyen kényan devra ainsi présenter un certificat de vaccination à partir du 21 décembre prouvant qu’il est vacciné contre la covid-19, avant d’avoir accès aux services publics, aux hôtels, bars et restaurants, aux transports en commun et aux lieux publics tels que les parcs nationaux et les réserves naturelles.
Avec 4,17% de taux de vaccination atteint à ce jour, selon les centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), le Kenya est encore loin de son objectif de vacciner 60% de sa population, d’ici l’année prochaine. Une situation qui oblige le gouvernement à s’inscrire dans la même tendance que d’autres pays comme le Nigeria et le Bénin qui ont soumis l’accès aux services publics à la présentation d’un pass vaccinal.
Notons que le président kényan a annoncé en octobre dernier, la levée du couvre-feu et le déblocage d’un fonds de relance économique post-covid-19.
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