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Agence Ecofin
9 décembre 2021 Dernière mise à jour le Jeudi 9 Décembre 2021 à 14:58

La Guinée-Bissau dont l'économie a été fragilisée par la covid-19 a entrepris des réformes en vue de se relancer. Elles sont accompagnées par le FMI et visent, à terme, à obtenir à un accord de facilité élargie de crédit (FEC) avec l'institution financière.

Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une accélération de la croissance économique de la Guinée-Bissau en 2021. L’information émane d’un rapport de l’institution publié le mardi 30 novembre, sur son site internet. Cette prévision du FMI est motivée par l’amélioration des conditions économiques du pays. Cette reprise de l’économie devrait être principalement favorisée par l’exportation de noix de cajou, la confiance des entreprises et la stabilité politique.

L’institution financière estime que les réformes engagées par les autorités bissau-guinéennes ont produit des résultats « satisfaisants » malgré les « conditions socio-économiques difficiles aggravées par la covid-19 ». « Dans un contexte de ressources très limitées, elles sont parvenues à atteindre des niveaux de vaccination relativement élevés par rapport aux autres pays d’Afrique subsaharienne », lit-on dans le rapport. Selon le FMI, une « maîtrise des dépenses » et une « mobilisation plus forte des recettes » attireraient davantage de partenaires internationaux.

Ce qui aurait un impact positif sur plusieurs secteurs tels que l’éducation, la santé et les infrastructures. La Guinée-Bissau qui espère, à terme, profiter d’une Facilité élargie de crédit (FEC) est appelée à accentuer ses réformes en ce qui concerne la gouvernance et la transparence. « Il s’agit notamment de mesures visant à renforcer le contrôle des dépenses, les cadres fiscaux et douaniers, la lutte contre la corruption et l’atténuation des risques des entreprises publiques », explique le FMI qui souhaite également que le « cadre légal de passation des marchés » soit modifié et que « le régime des déclarations des actifs » soit intégré.

D’après les prévisions de l’institution, le PIB nominal du pays devrait passer de 1,43 milliard $ en 2020 à 1,59 milliard $ cette année. Selon la Banque africaine de développement (BAD), un environnement politique stable reste le meilleur moyen de booster le secteur privé, grâce notamment aux investissements.

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