Entre juillet et septembre 2021, le Nigeria a échangé pour 32,3 milliards $ de marchandises, démontrant une reprise progressive de son activité économique. Cependant, son déficit commercial s’est creusé, s’affichant à 7,3 milliards $, en hausse de 26,5% en glissement annuel.
Les échanges commerciaux du Nigeria ont crû de 10,43% au troisième trimestre 2021 par rapport au trimestre précédent. C’est ce que révèle le nouveau rapport sur le commerce extérieur publié le dimanche 5 décembre, par la National Bureau of Statistics (NBS) du Nigeria.
Selon l’institution, le Nigeria a échangé pour plus de 13 283 milliards de nairas de marchandises, soit 32,3 milliards $ au cours du trimestre dernier. Par rapport au troisième trimestre 2020, ce volume est en hausse de 58,59% démontrant ainsi une reprise de l’activité économique, après les difficultés engendrées par la covid-19.
Bien que les exportations du pays soient en hausse de 1% par rapport au trimestre précédent, avec un volume de 5130 milliards de nairas (12,5 milliards $) et en hausse de 71,3% en glissement annuel, la balance commerciale du Nigeria reste déficitaire. Ainsi, entre juillet et septembre, le Nigeria a importé pour 8153 milliards de nairas (19,8 milliards $) de marchandises.
Ce volume d’importations s’affiche en hausse de 17,3% par rapport au deuxième trimestre 2021 et en hausse de 51,4% en glissement annuel, mais porte à 7,3 milliards $, le déficit commercial de la première puissance économique de l’Afrique en termes de PIB. Cette situation est imputable à une baisse observée de la performance de plusieurs secteurs de l’activité économique nigériane. On note ainsi que par rapport au deuxième trimestre 2021, le Nigeria a importé plus de produits agricoles (+21,01%), mais en a exporté moins (51,9%), une tendance qui s’observe également dans le secteur des produits énergétiques.
Sur la même période, les exportations de pétrole brut ont chuté de 1,3%, par rapport au second trimestre 2021, mais se sont affichées en hausse de 66% en glissement annuel. « Les exportations de pétrole brut sont restées le principal produit des exportations totales (78,48 %), tandis que le pétrole non brut a été évalué à 21,52 % des exportations totales.
Les produits non pétroliers quant à eux n’ont contribué qu’à hauteur de 10,65 % des exportations totales, au cours du trimestre considéré », a indiqué la NBS. Notons que par rapport au troisième trimestre 2020, le déficit commercial du pays producteur de pétrole s’affiche en hausse de 26,5%. D’après la NBS, il importe essentiellement ses produits de l’Inde (14,78% des importations) et exporte ses marchandises en grande partie vers la Chine (29,9% des exportations).
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