En Côte d’Ivoire comme dans la plupart des autres pays ouest-africains, l’alimentation de rue est l’un des principaux moyens de restauration d’une grande partie des citadins. Dans la nation éburnéenne, « le garba », plat à base de poisson, de semoule de manioc et de légumes occupe une place de choix.
En Côte d’Ivoire, le gouvernement a adopté le 22 décembre dernier en Conseil des ministres, un décret fixant le prix plafond de vente du « faux thon » ou poisson garba à 850 Fcfa/kg dans le District autonome d’Abidjan et dans un rayon de 300 km.
Ce tarif maximum sera appliqué dans la chaîne de distribution du produit comprenant notamment les armateurs, les mareyeurs et les fournisseurs des professionnels de la transformation. Il vise à enrayer la spéculation pratiquée par certains opérateurs et à améliorer l’accessibilité économique au « garba » qui est l’un des plats locaux les plus appréciés par la population.
Ce mets constitué d’attiéké (semoule de manioc), du faux thon frit et de légumes frais (oignon, tomates et piments) est principalement écoulé via les « garbadromes », les lieux de préparation, de vente et de consommation.
Au-delà de la capitale économique ivoirienne et du périmètre spécifié, l’exécutif indique qu’un prix de 900 Fcfa/kg devra être appliqué par les opérateurs.
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