Au Bénin, la hausse des prix alimentaires reste un casse-tête pour les autorités qui ont supprimé en octobre dernier, les restrictions sur les ventes extérieures de produits agricoles.
Au Bénin, l’exécutif a adopté le 2 février dernier, en Conseil des ministres, plusieurs dispositions pour réduire les sorties par voie terrestre de produits agricoles et enrayer la flambée des prix de nombreux produits alimentaires, enregistrée sur les marchés depuis le second semestre 2020.
Dans ce cadre, l’exécutif a annoncé l’instauration d’une redevance supplémentaire sur les denrées quittant le territoire. Il s’agit par kilogramme du karité (20 Fcfa), de la noix de cajou (30 Fcfa), du soja (30 Fcfa), du maïs (50 Fcfa) et du gari (50 Fcfa). Les recettes collectées via cette mesure au niveau des exportateurs devraient être redistribuées aux producteurs.
Par ailleurs, d’autres interventions portent sur le plafonnement de la marge bénéficiaire réalisée par les exploitants sur des produits agricoles comme le soja, le manioc transformé ou non, le riz paddy, le karité et l’igname (tubercule et cossette).
« Un taux de majoration du prix moyen de vente actuel est fixé à 20 % pour les produits dont les besoins de consommation interne sont très élevés et à 10 % pour les produits dont l’offre dégage un excédent par rapport à la demande nationale », indique le gouvernement.
Il faut noter que ces différentes mesures interviennent après la levée par les autorités des restrictions sur la commercialisation extérieure des produits vivriers, le 6 octobre dernier avec pour argument l’amélioration de leur disponibilité sur le marché intérieur.
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