2 avril 2022
Dernière mise à jour le Samedi 2 Avril 2022 à 18:43
Au Bénin comme dans la plupart des pays africains, la hausse généralisée des prix de plusieurs denrées de base depuis quelques mois pose de nombreux défis. Pour faire face à cette situation, les autorités multiplient les interventions sur le marché intérieur.
Au Bénin, le gouvernement a décidé le 23 mars dernier, en Conseil des ministres, de procéder à une exonération pour les trois prochains mois, de la taxe sur valeur ajoutée (TVA) perçue sur la farine de blé et les huiles végétales qu’elles soient produites localement ou importées.
Cette démarche permettra de baisser de 15 % les prix du bidon de 25 litres d’huile de coton locale, d’huile de palme raffinée sur place et importée.
Par ailleurs, le sac de 50 kg de farine de blé diminuera entre 15 % et 20 %, ce qui garantira la vente aux consommateurs des baguettes de pain de 160 grammes et 200 grammes, respectivement à 125 Fcfa (0,20 $) et 150 Fcfa (0,25 $).
Il faut noter que la suppression des prélèvements fiscaux fait partie des nombreuses mesures adoptées par l’exécutif afin de limiter la flambée des prix des produits de grande consommation dans un contexte international marqué par la hausse des coûts logistiques et les tensions sur les marchés de plusieurs denrées de base comme les huiles et les céréales.
L’Etat entend poursuivre notamment pour trois mois supplémentaires avec le renoncement à la TVA sur le riz importé, appliqué depuis le début d’année et permettant au sac de 50 kg de la céréale d’être commercialisé à 18 450 Fcfa contre 20 500 Fcfa précédemment.
Parallèlement, il sera mis en place sur ladite période, un abattement de 50 % sur le prix des frets maritimes et de 2/3 pour les frets aériens pour le calcul des droits de douane.
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