A l’instar des pays du Sahel, le Niger fait face à une crise économique et sécuritaire. Les chocs climatiques ont exacerbé les problèmes économiques du pays. Plusieurs partenaires internationaux se mobilisent pour accompagner les actions gouvernementales.
La Banque mondiale a octroyé 250 millions de dollars au Niger pour renforcer la gestion des communes. L’annonce a été faite le 15 avril sur le site Internet de l’institution.
Ce financement permettra à 25 communes du pays de lutter contre les sécheresses, les inondations et les épisodes de chaleur extrême. Dénommé « Projet de développement urbain intégré et de résilience multisectorielle », il entend améliorer le quotidien de près de 3,4 millions de personnes sur les six prochaines années.
« Ce projet renforcera encore la résilience des plus vulnérables, et contribuera à une reprise durable dans les zones les plus touchées », a fait savoir Pierre Xavier Bonneau, directeur pays par intérim de la Banque mondiale.
L’initiative vise à soutenir les efforts de redressement et de reconstruction, après les inondations de 2020, et accroître la résilience aux inondations dans quatorze villes du Niger, améliorer l’accès aux infrastructures urbaines et aux services de base, en fournissant aux villes un menu d’options d’investissement pour répondre à leurs priorités respectives, en les rendant plus résilientes aux inondations et aux événements de chaleur extrême, et développer un programme d’assistance technique pour renforcer la capacité des municipalités à améliorer la gestion urbaine au quotidien.
D’après la Banque mondiale, près de 42% de la population nigérienne vit dans l’extrême pauvreté. Le pays qui a enregistré une évolution de son PIB de 5,8% en 2019 a vu son économie ralentir l’année suivante jusqu’à 3,6%.
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