L’Autorité des communications a annoncé en février son intention de déployer la 5G au Kenya cette année. Cela devrait permettre d’apporter de la connectivité ultra haut débit aux populations dans un contexte marqué par une forte demande numérique.
La Communications Authority of Kenya (CA) a annoncé, jeudi 23 juin, avoir signé un accord de coopération technique avec le géant chinois de la technologie Huawei. Renouvelable tous les 5 ans, l’accord porte notamment sur le déploiement et l’extension du réseau mobile de cinquième génération à travers le pays. Il prend effet immédiatement.
Selon Ezra Chiloba, le directeur général du régulateur, le nouvel accord porte également sur diverses autres questions du secteur des technologies de l’information et de la communication. Il s’agit notamment de l’introduction de nouvelles technologies de pointe dans le pays ; de la formation sur l’application des technologies ; de l’intelligence artificielle et de la cybersécurité.
En février dernier, la CA a annoncé avoir élaboré une feuille de route qui décrit les stratégies pour faciliter le déploiement de la technologie 5G au Kenya. Elle avait alors déclaré qu’elle commencerait à autoriser les premiers projets pilotes 5G cette année, avec l’attribution de spectres pilotes aux opérateurs. En mai, un spectre de 60 MHz dans la bande de 2600 MHz a été attribué à Safaricom pour le déploiement commercial de la 5G.
Il faut noter que les opérateurs télécoms kényans ont déjà commencé à investir dans le déploiement de l’infrastructure 5G dès 2021. Toutefois, certains obstacles tels que la cherté des téléphones portables compatibles avec cette technologie ralentissent le processus. Selon Peter Ndegwa, directeur général de Safaricom, les téléphones mobiles 5G se vendent actuellement à plus de 100 000 shillings (860 USD) dans le détail.
« Nous apprécions l’engagement et le soutien de Huawei, non seulement pour le développement de l’infrastructure TIC du Kenya, mais aussi pour l’amélioration des compétences TIC à différents niveaux », a déclaré Joe Mucheru, ministre des Technologies de l’information et de la communication (TIC). Pour rappel, le Kenya et Huawei avaient signé en mars un premier accord visant à stimuler le développement des TIC dans le pays.
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