Très légers et peu pourvus en souffre, les bruts produits en Afrique sont très appréciés auprès des raffineries par rapport à d’autres types tels que le Brent et le West Texas Intermediate.
Les bruts de l’Algérie, de la Guinée équatoriale et de l’Angola sont devenus les plus chers du monde durant le mois de juin dernier et sur l’ensemble du premier semestre 2022, selon le rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) publié le 12 juillet.
Le brut algérien, Sahara Blend, est devenu le plus cher du monde sur le mois de juin écoulé ainsi que sur les six premiers mois de 2022.
Le cours moyen de ce brut peu pourvu en souffre et de très faible densité a atteint 128,31 dollars/baril en juin dernier contre 115,28 dollars en mai. Ce qui représente une hausse de 11,3% en glissement mensuel, selon l’OPEC Monthly Oil Market Report.
Sur les six premiers mois de l’année en cours, le prix moyen du Sahara Blend s’est établi à 111,05 dollars contre 64,73 dollars sur l’ensemble de l’année 2021.
Zafiro, le brut de la Guinée équatoriale, est le deuxième plus cher or noir du panier des bruts de l’OPEP. Son prix moyen a atteint 127,10 dollars en juin dernier contre 115,25 dollars en mai, soit une augmentation de 10,3% sur un mois.
Durant le premier semestre 2022, le prix moyen du Zafiro a atteint 109,69 dollars/baril contre 65,22 dollars en 2021.
Un panier composé de 13 types de brut
Girassol, le brut produit par l’Angola, occupe le troisième rang mondial. Il s’est négocié à 127,03 dollars en moyenne en juin dernier contre 113,95 dollars en mai, en hausse de 11,5% en glissement mensuel.
Sur le premier semestre 2022, son prix moyen a légèrement dépassé le brut de la Guinée équatoriale pour s’établir à 109, 94 dollars le baril contre 65,29 dollars en 2021.
Durant le mois écoulé, le brut nigérian, Bonny Light, a été le quatrième pétrole le plus cher au monde (125, 22 dollars en juin, en hausse 8,8% par rapport à mai), devant le brut libyen Es Sider (124,96 dollars en juin, +10,4% par rapport à mai) et le brut gabonais Rabi Light (123,10 dollars en juin, +9,3% par rapport à mai).
Sur le premier semestre 2022, le prix moyen du brut nigérian s’est établi à 109,29 dollars, contre 107,89 dollars pour le brut libyen et 107,39 dollars pour le brut gabonais
Djeno, le brut du Congo s’est quant à lui, négocié à 116,11 dollars le baril au mois de juin (+9,9% par rapport au mois de mai). Sur le premier semestre de l’année en cours, son prix moyen a atteint 100,40 dollars/ baril contre 57,47 dollars sur l’ensemble de l’année 2021.
Le panier de référence des bruts de l’OPEP (ORB) compte 13 bruts : Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djeno (Congo), Zafiro (Guinée équatoriale), Rabi Light (Gabon), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export (Koweït), Es Sider (Libye), Bonny Light (Nigeria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Merey (Venezuela).
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