libreville
#Afrique #CentraleHydroElectrique #Electricite #Energie #EnergieRenouvelable #Hydroelectricite #Hydroelectrique #Gabon
Agence Ecofin
22 août 2022 Dernière mise à jour le Lundi 22 Août 2022 à 07:30

Pour atteindre son objectif, le pays compte s’appuyer, entre autres ressources renouvelables, sur son important potentiel hydroélectrique. La construction de deux centrales hydroélectriques va accroître l’offre énergétique du Gabon.

A l’arrêt depuis plusieurs années, les travaux de construction des centrales hydroélectriques de l’Impératrice Eugénie (88 MW) sur la rivière Ngounié et du FE2 (36 MW) sur la rivière Okano à Mitzic pourraient bientôt redémarrer. Un accord tripartite entre l’Etat gabonais et les entreprises Coder et CGGC, chargées de financer et matérialiser ce projet, a été signé à Libreville, rapporte Le Nouveau Gabon.

A travers cet accord, la Compagnie de développement des énergies renouvelables (Coder) s’engage à mettre à la disposition de la CGGC (China Gezhouba groupe corporation), les fonds nécessaires pour réaliser ces infrastructures. « Quand nous avons des concessions, notre rôle est la mobilisation des ressources. Nous allons mobiliser environ 270 milliards FCFA [452,7 millions $, Ndlr] pour donner aux Chinois qui vont être les sous-traitants pour la construction des ouvrages. Et ensuite, la société Coder va les exploiter pendant une trentaine d’années, selon la durée de la concession », a indiqué Traoré Mantion, représentant Coder lors de la signature de cet accord.  

Le redémarrage du projet de construction de ces centrales était attendu depuis plusieurs années au Gabon. « C’était un dossier attendu depuis de longues années, et qui a connu quelques péripéties dans son développement », a affirmé le ministre de l’Energie Alain Claude Bilie-By-Nze. 

En fait, c’est en 2010 que l’Etat gabonais a signé avec Coder une convention pour la construction de ces deux centrales dans le but de valoriser le potentiel hydroélectrique des deux chutes de l’Impératrice Eugénie, et du FE2.

Mais, quelques années plus tard, l’Etat va résilier ce contrat avec Coder, l’accusant de ne pas respecter les termes dudit contrat et de faire preuve d’immobilisme. Mais avec le nouveau contrat, « il s’est agi de nous asseoir avec les entreprises Coder et CGGC afin de définir les nouvelles modalités pour redémarrer ces projets », a affirmé le ministre de l’Energie.

La construction des deux centrales hydroélectriques va accroître l’offre énergétique du Gabon. Celle qui est construite au niveau des chutes FE2 sur la rivière Okano va permettre d’améliorer l’électrification de la région du Woleu Ntem avec une interconnexion au réseau électrique de Libreville. La centrale de l’Impératrice Eugénie, quant à elle, va alimenter en énergie les principaux pôles industriels et les localités situées sur l’axe Fougamou-Lambaréné-Libreville.

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *