En Côte d’Ivoire, la filière café-cacao est la principale contributrice au PIB agricole. Face à l’importance des besoins en capitaux des acteurs du secteur, plusieurs institutions bancaires sont à l’œuvre pour accompagner les opérateurs.
En Côte d’Ivoire, la Banque nationale d’investissement (BNI) dédiera une ligne de crédit de 186 milliards Fcfa (271 millions $) pour soutenir la filière café-cacao au cours de la campagne 2022/2023 qui débutera en octobre prochain. C’est ce qu’a annoncé Jérôme Ahua, directeur général adjoint de l’institution financière, le 23 septembre dernier.
Selon le responsable, cette facilité aidera une trentaine d’acteurs actifs dans le secteur à obtenir des prêts pour financer leurs activités. Le montant affiche en outre une hausse d’environ 49 % par rapport à l’enveloppe débloquée par la BNI au cours de la campagne précédente (125 milliards Fcfa).
« Nous avons pour mission d’accompagner l’Etat dans tous les secteurs indispensables pour le développement économique. Nous intervenons au niveau de tous les produits agricoles, que ce soit des produits d’exportation ou des produits transformés localement (anacarde, coton et autres…) » indique Jérome Ahua.
Globalement, le renforcement du soutien de la BNI aux opérateurs pourrait notamment lui permettre de dépasser un volume de 200 000 tonnes de cacao financé au cours de ladite campagne contre 160 000 tonnes un an plus tôt.
Pour rappel, la Côte d’Ivoire a expédié du cacao et des produits dérivés pour plus de 6 milliards $ en 2021, selon les données compilées sur la plateforme Trade Map. En ce qui concerne le café, la filière ivoirienne n’a engrangé qu’environ 24 millions $ de recettes durant la même année.
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