Le Kenya est un importateur net d’engrais comme la majorité des pays en Afrique. Face à la hausse de la facture des achats liée à la croissance de la production, le renforcement de l’offre locale est une priorité pour les autorités.
Au Kenya, le président William Ruto a conclu un accord avec la société d’énergie renouvelable Fortescue Future Industries (FFI), basée au Congo dans le cadre d’une stratégie visant à renforcer la production locale d’engrais organique.
L’information rapportée par le quotidien local The Star a été publiée au cours de la 27èmeédition de la conférence internationale sur le climat (COP27) qui se tient depuis le 6 novembre à Sharm El Sheikh en Egypte.
Dans le cadre de ce nouveau partenariat, l’exécutif travaillera en collaboration avec Fortescue pour la mise en place d’ici 2025 d’une usine de production d’ammoniac vert et d’engrais organique sur un site basé à Naivasha dans le comté de Nakuru.
En outre, la nouvelle usine sera initialement dotée d’une capacité de production de 300 MW d’énergie électrique renouvelable et fournira à terme jusqu’à 1,7 million de tonnes d’hydrogène vert par an.
Selon les responsables, le projet sera soumis à une étude de préfaisabilité avant sa mise en œuvre pour en évaluer la viabilité. La décision finale d’investissement de FFI est attendue au plus tard l’année prochaine.
« Cette initiative permettra de fournir des engrais écologiques abordables sur le marché intérieur et d’assurer la sécurité alimentaire, tout en réduisant la dépendance à l’égard des importations d’engrais », a déclaré M. Ruto.
En 2021, le pays d’Afrique de l’Est a déboursé une enveloppe de plus de 355 millions $ pour ses importations d’engrais d’après les données compilées sur la plateforme Trademap.
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