Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a donné son feu vert pour un prêt de 179,66 millions de dollars américains au Botswana, pour soutenir les réformes gouvernementales visant à rétablir la stabilité budgétaire et à stimuler la reprise économique postpandémique.
Le financement permettra de soutenir des mesures qui visent à stimuler la reprise économique, à faciliter davantage la participation du secteur privé dans la reprise économique et à promouvoir une agriculture et un développement industriel respectueux du climat. Le financement permettra notamment de mettre en place diverses mesures d’amélioration des revenus, de créer une autorité de régulation des marchés publics et de faciliter les partenariats public-privé.
Il s’agit aussi de stimuler la transformation de l’agriculture et de l’industrie par le secteur privé. Une politique nationale de développement et de transformation de l’agriculture sera mise en place ainsi qu’un organisme de réglementation de l’industrie de la viande. Le projet va aussi permettre d’améliorer le régime de facilitation des investissements au Botswana.
Pour accroître la résilience et l’inclusion sociale, le programme renforcera le cadre politique des micros, petites et moyennes entreprises (MPME), favorisera l’adoption d’une politique de formation technique et professionnelle et le déploiement d’un registre social unique.
L’économie du Botswana reste très peu diversifiée en matière d’exportations. Au cours des dernières décennies, le pays a adopté un modèle fondé sur l’exploitation des ressources naturelles, qui repose essentiellement sur l’extraction de diamants. Le pays dispose d’un secteur public dynamique. Et le Botswana jouit d’une stabilité macroéconomique satisfaisante malgré la pandémie de Covid-19 et l’impact de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
La mise en œuvre du programme va profiter directement à plusieurs ministères, départements et agences gouvernementales. Il s’agit notamment des ministères des Finances, des Minéraux et de l’Énergie, de l’Agriculture et de celui chargé du Commerce et de l’Industrie, ainsi que de l’administration fiscale et des agences chargées de superviser le développement du secteur privé. Les entreprises, y compris les micros, petites et moyennes entreprises, en profiteront également, en particulier celles opérant dans les secteurs agricole et manufacturier. Le programme devrait également avoir un impact positif à l’échelle nationale, notamment en ce qui concerne les femmes et les jeunes.
Le programme s’aligne sur la stratégie décennale (2013-2022) du Groupe de la Banque africaine de développement et ses cinq priorités stratégiques, en particulier « industrialiser l’Afrique » et « améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ».
Source : African Development Bank Group (AfDB)
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