En Afrique, l’Angola est le troisième plus grand importateur de viande après l’Afrique du Sud et l’Égypte. Dans le pays, la demande croissante du produit représente une opportunité pour les opérateurs privés qui multiplient les investissements dans l’industrie.
En Angola, l’entreprise agroalimentaire Sano Dia a entamé la construction d’une unité de fabrication de saucisses basée dans la Zone économique spéciale de Luanda-Bengo (ZEE). L’annonce a été faite par Carlos Botelho, directeur financier de la société.
D’un coût total de 70 millions $ et cofinancé par la Banque angolaise d’investissement (BAI) et la Banque millénium atlantique (BMA), la nouvelle usine est prévue pour entrer en service en octobre 2023.
L’unité sera dotée d’une capacité installée de 100 tonnes par jour et dépendra initialement des importations pour son approvisionnement en matières premières comme la viande de porc, de bœuf et de volaille ainsi que les additifs. Au fur et à mesure de son évolution, l’entreprise prévoit en outre de développer une ferme avicole pour substituer progressivement ses achats de viande de poulet.
En ce qui concerne les retombées sociales, il est prévu la création de 90 nouvelles opportunités d’emplois. Par ailleurs, l’Agence de promotion des investissements privés et des exportations (AIPEX) estime que ce nouvel investissement devrait contribuer à améliorer le niveau de l’offre locale de produits carnés dans le pays.
En Angola, la facture des importations de saucisses et produits dérivés a augmenté de 10 % pour s’établir à plus de 55 millions $ en 2021 selon les données compilées sur la plateforme Trade Map.
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