En Ouganda, l’essentiel de la production et de la distribution d’énergie électrique est assuré par Eskom et UMEME. Le gouvernement a annoncé qu’il ne renouvellerait pas les accords de concessions et de privatisation de ces 2 entreprises, qui prennent fin en 2023 et 2025.
Le gouvernement ougandais va mettre en œuvre des réformes dans le secteur énergétique. L’annonce a été faite par le ministère de l’Énergie dans un communiqué publié le 9 décembre D’après les autorités, les nouvelles mesures visent améliorer les performances du secteur et à fournir une énergie abordable à la population ougandaise.
Elles comprennent essentiellement le non-renouvellement des accords de concession et de privatisation du plus grand producteur et du plus grand distributeur d’électricité du pays, à savoir Eskom Uganda Ltd et UMEME Ltd. Ces deux entreprises ont signé des accords de concession de 20 ans qui prennent fin en 2023 pour le premier et en 2025 pour le second.
« Cette initiative fait suite à une directive du Cabinet du 3 octobre 2022 » souligne le gouvernement. « Les réformes devraient minimiser le coût des capitaux privés dans les investissements du sous-secteur de l’électricité, dans la production, la transmission et la distribution. Elles aboutiront à la création de l’Uganda National Electricity Company Limited (UNECL), une entité gérée par l’État avec un actionnariat majoritaire dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) comme option possible » ajoute le communiqué.
Cette annonce intervient alors que l’Ouganda s’est engagé dans un processus destiné à fournir à toute la population l’accès universel à une « énergie propre, fiable et abordable ». D’après les autorités, un plan de transition est déjà en cours et sera conduit sous la supervision de l’Autorité de régulation de l’électricité (ERA).
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