musique
#Arts #Croissance #Entreprises #Impots #Afrique #Nigeria
Agence Ecofin
7 janvier 2023 Dernière mise à jour le Samedi 7 Janvier 2023 à 08:00

Ces dernières années, le Nigeria connaît des difficultés quant à la mobilisation de recettes issues du pétrole et du gaz. Le pays cherche de nouveaux moyens d’augmenter ses revenus. Les échanges commerciaux et les taxes sur les entreprises constituent une alternative au problème.

Au Nigeria, la Company Income Tax (CIT), l’impôt sur le revenu des entreprises, a atteint plus de 1,8 milliard $ au troisième trimestre 2022. L’information émane d’un rapport publié par le Bureau national des statistiques (NBS) le 19 décembre sur son site web.

Cette performance représente un taux de croissance de 13,41% par rapport à celui du second trimestre, qui était d’un peu plus de 1,6 milliard $. Elle a été portée principalement par les arts, le spectacle et les activités récréatives, qui ont enregistré un taux de croissance de 93,33%. S’en suivent l’agriculture, la sylviculture et la pêche qui a crû de 75,38%. Cet impôt est constitué de 1,08 milliard $ de paiements nationaux, et de 734 millions $ d’impôt sur le revenu des entreprises étrangères présentes dans le pays.

L’industrie manufacturière, avec une croissance de 28,76%, l’information et la communication avec 27,31%, et la finance et assurance avec 8,81%, sont les secteurs d’activités qui ont le plus contribué à l’atteinte de ces résultats trimestriels, selon le communiqué du NBS.

« En glissement annuel, les perceptions de CIT au troisième trimestre 2022 ont augmenté de 71,46 % par rapport au troisième trimestre 2021 », précise la note d’information.

Le gouvernement nigérian est confronté, ces dernières années, à des déficits budgétaires importants, du fait des perturbations que connaît le pays dans sa production pétrolière, principale source de revenus pour l’Etat. La dette publique du pays a même enregistré une hausse de plus de 3 milliards $ entre mars et septembre 2022, selon l’office nigérian de gestion de la dette (DMO). 

La croissance du produit intérieur brut (PIB) du pays a ralenti à 2,25%, en glissement annuel au troisième trimestre 2022, contre un taux de 3,54 % au deuxième trimestre 2021.

Rappelons que, d’après un autre rapport du NBS publié le 5 décembre dernier, même si les échanges commerciaux ont baissé au troisième trimestre de cette année, l’on note, toutefois, une progression par rapport à 2021.

Réagissez à cet article

Vos commentaires

Rejoignez la discussion

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *