En Afrique, la production de charbon est dominée par l’Afrique du Sud, suivie de loin par le Mozambique. Quant au Botswana, il cherche à accroitre sa production pour diversifier son secteur minier et son économie actuellement fortement dépendante des diamants.
Au Botswana, la production de charbon devrait atteindre 4 millions de tonnes en 2025, contre 3 millions de tonnes en 2021. C’est l’une des prévisions faites par l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), dans son rapport Coal 2022.
L’institution attribue cette croissance aux efforts du gouvernement botswanais visant à diversifier le secteur minier local, largement dépendant de l’exploitation des diamants. Des projets d’une capacité de production potentielle combinée d’au moins 10 millions de tonnes par an sont ainsi à des stades plus ou moins avancés de développement.
Pour rappel, plusieurs pays africains restent déterminés à exploiter leurs ressources de charbon, malgré les appels d’organisations écologistes pour l’abandon du combustible fossile le plus polluant au monde. En plus d’en dépendre pour leur approvisionnement électrique, ces pays voient en effet dans le charbon une source de recettes d’exportation importante.
D’après les prévisions de l’AIE, il faut dire que la demande de charbon devrait rester forte jusqu’en 2025, avec une consommation mondiale de plus de 8 milliards de tonnes, contre 7,5 milliards en 2020. En 2022 par exemple, l’Europe s’est tournée vers l’Afrique du Sud pour compenser la réduction de l’approvisionnement en gaz russe et en charbon, alors que l’UE continue d’insister auprès de la nation arc-en-ciel pour que le pays réduise ses activités liées au combustible.
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