En 2014, le gouvernement sierra-léonais avait essayé d’obtenir le soutien de la Banque mondiale pour la mise en œuvre du projet de transformation numérique. Le processus n’a pas abouti, car l’institution financière internationale reprochait à Freetown une mauvaise gestion des ressources.
Le ministère de l’Information et des Communications de la Sierra Leone a entamé la mise en œuvre du projet national de transformation numérique grâce à une subvention de 50 millions $ obtenue auprès de la Banque mondiale. Le projet est prévu pour durer cinq ans. Il devrait notamment permettre de garantir l’accès à la connectivité à haut débit pour tous, l’amélioration des compétences numériques et la fourniture par le gouvernement de services numériques.
« La transformation numérique du gouvernement implique l’utilisation de technologies innovantes afin de fournir aux citoyens des services plus transparents, plus rentables et plus axés sur le client, tant au niveau national que local », a déclaré Mohamed Rahman Swarray, ministre de l’Information et des Communications.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’ambition du gouvernement de connecter numériquement tous les Sierra-Léonais. La mise en œuvre du projet de transformation numérique est devenue une urgence dans un contexte où la transformation numérique continue de s’accélérer sur le continent depuis 2020, notamment en raison de la Covid-19. Le gouvernement sierra-léonais a récemment signé un protocole d’accord avec le fournisseur vietnamien de solutions numériques FPT pour bénéficier de son expertise. Le gouvernement collabore également avec la société Smart Africa pour numériser son économie.
La réalisation du projet de transformation numérique devrait contribuer au développement de tous les secteurs de l’économie sierra-léonaise. Cela facilitera la croissance économique, la création d’emploi, le développement de compétences et le développement de nouvelles opportunités commerciales. Selon l’Union internationale des télécommunications, une hausse de 10 % de la pénétration d’Internet à haut débit mobile en Afrique engendrerait une hausse moyenne de 2,5 % du PIB/habitant.
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