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Agence Ecofin
28 février 2023 Dernière mise à jour le Mardi 28 Février 2023 à 08:00

Avec la mise en place des réformes pour soutenir son économie et le soutien du FMI, les performances de la RDC affichent des résultats satisfaisants. Bien que sujette à certains risques, l’institution monétaire prévoit une croissance économique solide à 8% en 2023.

La croissance réelle du PIB de la République démocratique du Congo (RDC) a été revue à la hausse à 8,5% par le FMI. L’information a été donnée par l’institution, dans un rapport paru le mercredi 15 février 2023.

Selon le Fonds, cette hausse est portée par « une production minière plus forte qu’anticipé (croissance d’environ 20 %) qui a plus que compensé la révision à la baisse de la croissance hors secteur minier (de 3,9 à 3,2 %) ». Elle a coïncidé avec une hausse des réserves internationales brutes de 300 millions $, atteignant un montant de 4,6 milliards $.

Cette annonce intervient alors que la RDC est en plein déploiement de réformes pour soutenir son économie grâce à l’appui du FMI, qui lui a accordé en 2021, un financement de 1,5 milliard $ dans le cadre d’une Facilité élargie de crédit (FEC). L’année dernière, les autorités congolaises anticipaient déjà une croissance à 6,6 %, tirée par les bonnes performances du secteur minier.

Preuve de la résilience de l’économie congolaise, après les crises successives de la covid-19 et de la hausse des prix internationaux, provoquée par la guerre en Ukraine, le FMI prévoit une croissance économique solide pour l’année 2023. Celle-ci devrait ainsi s’afficher à 8%.

Malgré ces prévisions positives, plusieurs risques continuent de peser sur l’économie congolaise. Parmi ceux-ci figure l’inflation qui a atteint 13,1 % fin 2022, alors que le déficit du compte courant s’est creusé. L’année dernière, le solde budgétaire global s’est détérioré « en raison de l’augmentation des dépenses liées à la situation sécuritaire et au remboursement d’arriérés » et pour 2023, le FMI anticipe que la croissance pourrait être soumise à « des risques à la baisse accrus en lien avec le conflit armé à l’Est, avec les incertitudes à l’approche des élections, l’effet persistant de la guerre en Ukraine ou encore les chocs potentiels sur les termes de l’échange ».

Pour mitiger ces risques, le Fonds appelle à poursuivre les réformes d’amélioration de la mobilisation des recettes et de maîtrise des dépenses, tout en améliorant le climat des affaires, la mobilisation des investissements et la politique de stabilité des prix.

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