En 2022, le taux de pauvreté au Kenya est estimé à 33,4 % contre 34,4 % en 2019, selon la Banque mondiale. Face à cette situation, le gouvernement kényan a décidé d’allouer un budget pour augmenter la couverture de protection sociale des plus vulnérables et réduire l’exclusion.
Le gouvernement kenyan a alloué 28 milliards de shillings (210 millions $) pour renforcer les filets de sécurité des populations les plus vulnérables. L’information émane d’un communiqué publié par la présidence, mardi 4 avril.
Cette allocation entre dans le cadre du nouveau programme de protection sociale gouvernemental et permettra aux populations les plus vulnérables de recevoir des transferts monétaires avant le salaire mensuel des fonctionnaires. Selon les autorités, la décision devrait préserver et renforcer leur sentiment d’appartenance à la Nation.
« L’autonomisation de millions de personnes au bas de la pyramide des richesses éliminera la pauvreté, réduira les inégalités et renforcera notre élan vers une prospérité partagée », a déclaré William Ruto, président de la République du Kenya.
Depuis quelques années, le pays d’Afrique de l’Est a mené d’importantes réformes politiques et économiques qui ont contribué à un développement social et économique soutenu. Cependant, de nombreux défis subsistent, notamment la pauvreté, les inégalités, le chômage des jeunes. En effet, selon la Banque mondiale, le taux de pauvreté au Kenya est estimé à 33,4 % de la population en 2022, alors que le taux de chômage est à 5,6 % de la population active en 2021.
Notons qu’en janvier dernier, Nairobi a reçu un soutien financier de 48,7 millions $ de la part de l’Agence française de développement (AFD), en appui à la seconde phase d’un vaste projet dénommé Kenya Informal Settlements Improvement Project (Kisip). Ce programme vise à améliorer les conditions de vie des populations vivant dans les quartiers précaires du pays.
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