En Côte d’Ivoire, la viande de bœuf est la deuxième source privilégiée de protéines animale de la population après le poisson. Le pays qui produit encore moins de la moitié de ses besoins de consommation de la denrée importe massivement depuis l’étranger.
En Côte d’Ivoire, Sidi Tiemoko Touré, ministre des Ressources animales et Halieutiques a donné le 7 avril le coup d’envoi du projet de production de bovins de boucherie (PRO-Bovine) dans le département de Boundiali dans le nord du pays. L’annonce a été faite dans un communiqué publié sur le site du ministère.
D’un coût total de 9,7 milliards de francs CFA (16,2 millions $), le programme sera mis en œuvre sur une période de 5 ans entre 2023 et 2028. Dans les détails, les interventions porteront notamment sur le renforcement des capacités techniques de 770 éleveurs, l’installation de 350 nouveaux opérateurs dans le secteur de l’élevage bovin et des activités connexes comme l’établissement de 5 marchés de bétail et la construction de 100 mini-rôtisseries à terme.
« Ce programme a pour objectif d’assurer la couverture des besoins nationaux en viande par la production, d’augmenter les revenus des populations rurales et de renforcer la résilience des communautés tributaires de l’élevage en Côte d’Ivoire », peut-on lire dans le communiqué.
La nation éburnéenne a recours aux importations principalement depuis la France, l’Égypte et l’Inde pour satisfaire le reste des besoins de consommation du pays. En Côte d’Ivoire, la consommation par tête de viande bovine atteint 4,9 kg par an selon les données des autorités.
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