Au Ghana, le riz est la deuxième céréale la plus consommée après le maïs. Dans le pays qui dépend encore principalement des importations pour répondre à la demande sur le marché intérieur, l’appareil productif progresse.
Au Ghana, la production de paddy devrait s’établir à 1,1 million de tonnes au cours de la nouvelle campagne rizicole de 2023 qui débute en avril. C’est ce qu’indique le Département américain de l’agriculture (USDA) dans son dernier rapport publié le 4 avril sur le marché céréalier du pays.
Le volume annoncé afficherait une hausse de 16 % par rapport au stock de 987 000 tonnes récolté au cours de la campagne précédente. Cette prévision se fonde notamment sur des perspectives de croissance de la superficie qui sera emblavée.
D’après les données fournies par le document, la superficie rizicole devrait gagner 25 000 hectares supplémentaires pour se situer à 325 000 hectares, en dépit des précipitations pour la campagne qui devraient être normales ou inférieures à la normale selon l’Agence météorologique du Ghana (GMet).
L’USDA explique la progression des surfaces par la revalorisation dans le pays, du prix d’achat au producteur du sac de 175 kg de paddy. Ce tarif a augmenté de 95 % pour s’établir entre 680 et 860 cedis (56,67 et 71,67 $) durant la campagne 2022/2023 contre un niveau se situant entre 300 et 450 cedis (25 et 37,5 $) un an plus tôt.
Parallèlement cette croissance anticipée de la récolte de paddy devrait également contribuer à une augmentation de 16 % de l’offre locale de riz blanchi à 800 000 tonnes contre un stock de 638 000 tonnes un an plus tôt.
Au Ghana, le riz est principalement cultivé dans les régions de la Volta, du Nord, du Haut Ghana oriental, d’Ashanti et d’Occidentale. Dans le pays, l’offre locale de la céréale ne couvre encore que 47 % des besoins de consommation qui s’élèvent à plus de 1,4 million de tonnes par an.
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