De nouveaux permis ont aussi été attribués en 2022. Le Gabon veut désormais faire la part belle à la transformation locale, et pourrait bientôt interdire les exportations de l’or sous forme brute.
Entre 2017 et 2021, le ministère gabonais des Mines a accordé 21 permis de recherche d’or aux opérateurs miniers, informe le dernier rapport ITIE (Initiative pour la transparence dans les industries extractives). Ces permis ont été octroyés à 15 opérateurs sur une superficie cumulée de 17 608,29 km², dans diverses localités du pays.
Parmi les bénéficiaires, Global Mine Développement a obtenu 3 permis à Kango, Mitzic et Ekata en 2021, tandis que Salor en a obtenu 2 à Ovan-Ntsenkélé et Koumameyong-Ekarlong dans l’Ogooué Ivindo. La même année, A+ Mining en a obtenu 1 dans la localité de Mitzig Nord dans le Woleu Ntem.
Yinhe Mining a obtenu 3 permis à Obiga, Kouyé et Lessoka dans l’Ogooué Ivindo en 2020, année où Alpha Century Mining en a aussi obtenu 1 à Mboumi dans le Moyen Ogooué. En 2017, Agil Gabon a décroché 1 permis à Onoye dans la Ngounié.
Le Nouveau Gabon note qu’entre 2017 et 2021, les exportations d’or gabonais n’ont cessé de croître. En 2021, le pays a exporté pour 8,4 milliards FCFA d’or brut, contre 1,6 milliard FCFA en 2020 et 1,4 milliard FCFA en 2017.
Les autorités envisagent d’interdire l’exportation d’or brut ou non raffiné, afin de privilégier la transformation locale, plus bénéfique pour l’économie nationale. D’après les données de la Société équatoriale des mines (SEM), la production aurifère gabonaise est de 2 tonnes par an.
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