Le secteur agricole malien est l’un des plus importants en Afrique de l’Ouest. En dépit de nombreux défis allant de la situation sécuritaire à l’instabilité politique en passant par les affres du climat, l’appareil productif reste résilient.
Au Mali, la récolte de céréales est attendue à 10,9 millions de tonnes au terme de la campagne 2023/2024, a indiqué le 10 mai dernier, le ministère de l’Agriculture. Ce volume attendu serait en hausse de 6 % comparativement au stock de l’année précédente.
Selon les autorités, ces perspectives positives s’expliquent par une expansion des superficies plantées, une météorologie qui devrait être plus clémente ainsi qu’un mécanisme de distribution effectif des engrais aux producteurs.
Dans les détails, la production de maïs est annoncée à 4,1 millions de tonnes alors que celle du riz est escomptée à 3 millions de tonnes. Pendant ce temps, les volumes de sorgho et de mil devraient atteindre respectivement 1,7 million de tonnes et 1,9 million de tonnes.
Globalement, si ces prévisions se confirmaient, le pays pourrait disposer d’un surplus confortable à l’export vers les autres pays de la sous-région comme le Burkina Faso et le Sénégal. En effet, le Mali est l’un des principaux acteurs du commerce céréalier transfrontalier en Afrique de l’Ouest et exporte entre 10 et 15 % de sa récolte selon les données du gouvernement.
Le pays qui consomme environ 5,4 millions de tonnes de grains est le second producteur de graminées en Afrique de l’Ouest derrière le Nigéria.
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