En Afrique de l’Est, l’horticulture est l’une des principales sources de revenus du secteur agricole dans la plupart des pays. Dans le secteur, la conformité aux normes phytosanitaires est une condition cruciale pour effectuer les expéditions sur le marché international.
En Afrique de l’Est, le Bureau agricole international du Commonwealth (CABI) vient de lancer un nouveau programme visant à améliorer le respect des exigences sanitaires et phytosanitaires dans l’industrie fruiticole à travers le Kenya, l’Ouganda et le Burundi. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le 9 juin sur le site de l’organisation.
Ce nouveau programme financé par le Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce (STDF) sera mis en œuvre sur une période de 3 ans principalement en collaboration avec le Service d’inspection phytosanitaire kenyan (KEPHIS), l’Organisation de recherche sur l’agriculture et l’élevage kenyan (KALRO) et l’Association des exportateurs kenyans de produits horticoles (FPEAK).
Les interventions porteront principalement sur l’amélioration des systèmes de surveillance et la gestion des attaques de cochenilles dans les sous-secteurs de la mangue, de l’avocat, de la papaye et des agrumes. Il s’agit en effet d’une catégorie d’insectes parasites qui s’attaquent à différentes parties des plantes (écorce, fruits ou feuilles) et qui sont capables de réduire de près de 90 %, le rendement des cultures dans certains cas.
« Une partie du projet consistera à former le personnel de vulgarisation agricole et les responsables de la protection des végétaux à l’identification des cochenilles et à communiquer aux petits exploitants les risques qu’elles représentent et la manière dont elles peuvent être gérées », peut-on lire dans le communiqué.
« Nous sommes donc ravis de ce projet qui contribuera à améliorer l’accès au marché pour nos produits et nous permettra d’informer et d’éduquer les agriculteurs sur la manière de lutter contre les cochenilles. Le programme couvre également l’Afrique de l’Est, d’où la possibilité de collaborer avec nos homologues de la région pour lutter contre ces ravageurs », a déclaré Theophilus Mutui, directeur général du KEPHIS.
Il convient de noter que la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) ambitionne de faire passer ses recettes d’exportations de fruits sur le marché international à 350 millions $ à l’horizon 2031 contre une enveloppe de 125 millions $ engrangée en 2021.
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