En Afrique, l’effectif des enfants souffrant de retard de croissance est l’un des plus importants du monde. Face à ce défi, de nombreux pays optent pour des mécanismes de soutien à la nutrition en milieu scolaire.
Au Kenya, un programme d’alimentation scolaire sera lancé le 28 août prochain dans la capitale Nairobi, rapporte The Guardian. D’un coût total de 8,6 millions $, l’initiative est mise en œuvre par le gouvernement du comté de Nairobi en collaboration avec l’ONG Food4Education.
Ce programme est prévu pour fournir 400 000 repas par jour aux enfants, à travers 225 écoles primaires et centres de développement de la petite enfance dans la capitale kényane à des tarifs subventionnés à hauteur de 83 %. Dans le cadre de cette ambition, 10 nouvelles cuisines sont en cours de construction pour assurer les services.
« Au fur et à mesure que d’autres partenariats seront conclus, nous prévoyons d’atteindre 500 000 enfants, peut-être d’ici la fin de l’année prochaine », souligne Wawira Njiru, fondatrice de l’ONG Food4Education.
D’après Suzanne Silantoi, membre du Conseil exécutif du comté de Nairobi, le programme sera renouvelé chaque année. « Nous reconnaissons le lien essentiel entre la nutrition et l’apprentissage, et c’est pourquoi le comité a institutionnalisé le programme d’alimentation scolaire. Nous nous attendons à une amélioration de la fréquentation et des résultats dans les écoles publiques », déclare la responsable.
En ce qui concerne les retombées socio-économiques, ce projet permettra selon les autorités d’employer jusqu’à 3 500 personnes en cuisine et fournira par ailleurs un marché pour les denrées alimentaires produites dans la région. Au Kenya, plus de 25 % des enfants âgés de moins de 5 ans souffrent de retard de croissance lié à la malnutrition, selon les données de l’Unicef.
Réagissez à cet article