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#Croissance #Economie #Afrique #Ghana
Agence Ecofin
28 juin 2023 Dernière mise à jour le Mercredi 28 Juin 2023 à 14:56

L’accélération du rythme de croissance de l’économie ghanéenne découle essentiellement des bonnes performances du secteur des services et de l’agriculture. La récente approbation par le FMI d’un programme d’aide de 3 milliards $ devrait contribuer à doper la croissance durant les prochains trimestres.

Le Ghana a enregistré une croissance économique de 4,2 % en glissement annuel au premier trimestre 2023 contre 3,7% au quatrième trimestre 2022, selon des données publiées mercredi 21 juin par le Service national de la statistique (SSG).

Ce taux de croissance est le plus élevé depuis le deuxième trimestre 2022, a-t-on précisé de même source

Entre le 1er janvier et le 31 mars de l’année en cours, le secteur des services a progressé de 10,1 % au premier trimestre contre 7,6 % au cours des trois mois précédents.

L’agriculture a enregistré une progression de 4,8 %, contre 3,6 % au quatrième trimestre de l’année écoulée, grâce notamment à l’augmentation de la production de cacao. L’industrie s’est contractée de 3,2 %, après une contraction de 1 % au trimestre précédent.

Le secteur du pétrole et du gaz, l’un des principaux pourvoyeurs de devises étrangères du pays, s’est, quant à lui, contracté de 16% au cours des trois premiers mois de 2023.

L’approbation par le Fonds monétaire international (FMI) d’un programme de 3 milliards de dollars en faveur du Ghana en mai dernier, avec un décaissement immédiat de 600 millions de dollars, devrait contribuer à soutenir la croissance durant les prochains trimestres. 

D’autant plus qu’il permettra de rétablir la confiance des investisseurs dans l’économie et d’envoyer un message positif aux partenaires commerciaux et aux créanciers de ce pays d’Afrique de l’Ouest. 

Accra, qui avait suspendu en décembre dernier le remboursement de la majeure partie de sa dette extérieure, espère signer un accord sur la restructuration de sa dette extérieure avec ses créanciers officiels d’ici juillet 2023, et un autre accord distinct « à peu près en même temps » avec ses créanciers privés, selon le ministère des Finances.

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