Annoncée pour d’ici fin 2023, l’opérationnalisation de la phase 2 du train express régional (TER) de Dakar se précise avec l’achèvement de certaines infrastructures clés.
La nouvelle gare ferroviaire construite dans le cadre de la seconde phase du TER de Dakar a été inaugurée ce week-end par le président sénégalais Macky Sall. L’infrastructure érigée au sein de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) est composée notamment d’un terminus doté des commodités nécessaires (bureau, tapis roulant,etc) et d’une passerelle de 195 mètres qui raccorde la gare au terminal de l’aéroport.
« L’extension du réseau TER s’inscrit dans la vision du gouvernement d’offrir à notre pays un système de transport de masse moderne, répondant aux exigences de confort, de régularité, de rapidité, de mobilité, de sécurité et de sûreté, et enfin de continuité du service puisque le TER fonctionne alternativement en fuel et en électricité pour parer aux éventualités », a indiqué le chef d’Etat.
La phase 2 de ce service de train urbain qui devrait être opérationnelle d’ici fin décembre 2023 concerne une extension de 19 km qui portera le réseau de voies ferrées à 55 km pour permettre une liaison continue entre le centre-ville de Dakar et l’AIBD. La flotte totale de trains devrait atteindre 22 unités contre 15 déployées à la phase 1, ce qui étendra la capacité du réseau à 300 000 passagers par jour contre 115 000 actuellement.
Cette nouvelle étape du projet érigera aussi l’infrastructure au rang des rares modèles d’aeroexpress sur le continent, offrant un service de transport intégré pour les passagers transitant par l’aéroport. Il faut noter que l’AIBD a été construit en périphérie de Dakar, à environ 50 km du centre-ville, et raccordé à une autoroute payante. Autant de facteurs qui limitent la connectivité et augmentent les frais de transport.
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