En Afrique, l’introduction des cultures OGM dans l’agriculture reste encore embryonnaire. Alors que certains pays du continent restent réticents quant à l’adoption du génie génétique, d’autres se laissent séduire par la perspective d’une amélioration de leur productivité.
Au Rwanda, le gouvernement a approuvé le 13 juillet dernier un nouveau projet de loi qui autorise l’utilisation, le traitement, la commercialisation, l’importation et l’exportation d’organismes génétiquement modifiés (OGM).
Selon les informations relayées par le quotidien local The New Times, l’Autorité nationale de gestion de l’environnement (REMA) a été mandatée pour délivrer les licences ou permis d’exploitation aux différents opérateurs qui souhaitent s’engager dans les différents domaines susmentionnés.
Cette nouvelle législation prévoit en outre la création d’un Comité national de biosécurité chargé d’examiner les demandes et de conseiller le REMA ainsi que la mise en place d’un Comité institutionnel de biosécurité devant fournir une assistance technique pour accompagner la production de cultures OGM à titre expérimental.
L’annonce intervient alors que le ministère de l’Agriculture mène actuellement des essais de production sur une variété de manioc OGM résistante au Virus de la striure brune (CBSD), une maladie virale transmise par les insectes et qui peut réduire jusqu’à 70 % la récolte du tubercule.
Avec ce nouveau feu vert, le Rwanda rejoint le cercle fermé des pays qui ont approuvé l’utilisation et la commercialisation des OGM en Afrique qui comprend entre autres, l’Afrique du Sud, le Kenya, le Ghana ou encore le Nigeria.
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