Le parc technologique du Cap-Vert compte deux campus : l’un dans la capitale, Praia, et l’autre sur l’île de São Vicente. La première phase du projet a été financée par la Banque africaine de développement à hauteur de 31,59 millions d’euros.
Le gouvernement du Cap-Vert a contracté un prêt de 14 millions d’euros auprès de la Banque africaine de développement (BAD) pour la deuxième phase de la construction de son parc technologique national dénommé TechPark. Un accord signé entre les deux parties le 19 juillet a été dévoilé le mercredi 26 juillet.
Selon le communiqué de la BAD, le financement servira notamment à doter le TecPark de deux centres de données grâce à un partenariat public-privé. Il permettra également d’équiper le parc pour un fonctionnement avec des énergies renouvelables.
Cet investissement s’inscrit dans le cadre des ambitions de transformation numérique du gouvernement capverdien de transformer le pays en « une nation numérique, avec une économie dynamique ». Le gouvernement avait déjà contracté un premier prêt de 31,59 millions d’euros auprès de la BAD pour financer la construction du TechPark et le démarrage de ses activités.
Rappelons que le TechPark fonctionne comme une zone économique spéciale bénéficiant d’incitations fiscales et de droits d’importation. Une fois pleinement opérationnel, il lancera un fonds d’amorçage d’un million d’euros pour investir dans une vingtaine de start-up innovantes du Cap-Vert. Il offrira à plus de 50 start-up technologiques de toute l’Afrique des subventions d’intégration d’au moins 5 000 euros chacune.
« La prochaine génération de talents africains n’a pas besoin de chercher des opportunités à l’étranger ; le Cabo Verde possède l’infrastructure nécessaire et un système politique favorable pour cultiver leurs rêves et leurs ambitions dans leur pays », a déclaré Abdu Mukhtar, directeur de la BAD pour le développement industriel et commercial.
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