La Namibie est l’un des principaux exportateurs africains de viande. Alors que le pays nourrit des ambitions pour accroître ses expéditions de viandes de bétail sur le marché international, cette perspective encourage les opérateurs locaux à investir davantage dans le secteur.
En Namibie, le groupe d’investissement Chakula opérant principalement dans la transformation agroalimentaire veut mettre en service un nouvel abattoir basé dans la région de Kunene dans le nord du pays, rapporte le quotidien local Thebrief.
D’un coût total de 37 millions de dollars namibiens (1,9 million $), l’unité qui est encore dans sa phase de construction est prévue pour entrer en service d’ici la fin octobre prochain. D’après Naka Shimwino, président du groupe, cette nouvelle installation sera dotée d’une capacité annuelle d’abatage de 13 000 têtes de bovins et de 24 000 têtes de petit bétail (ovins, caprins, porcins).
« Nous prévoyons de demander une accréditation pour l’exportation une fois que l’abattoir sera opérationnel. Cet investissement s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale de développement de notre entreprise. Il s’aligne également sur les objectifs nationaux de promotion des pratiques agricoles durables, de production à valeur ajoutée et d’exportation de produits carnés de haute qualité », explique M. Shimwino.
Cette annonce intervient alors que la Namibie qui bénéficie déjà d’une bonne position en Afrique sur le marché international de la viande souhaite accroître ses expéditions. S’exprimant sur le sujet, Calle Schlettwein, le ministre de l’Agriculture, avait d’ailleurs révélé le 7 août dernier que l’exécutif était proche de finaliser un accord d’approvisionnement de viande ovine et caprine particulièrement lucratif avec la Chine, premier importateur mondial de cette catégorie de denrée.
En Namibie, les expéditions de viandes et abats comestibles ont généré plus de 100 millions $ de recettes en 2022, d’après les données compilées sur la plate-forme Trademap.
Réagissez à cet article