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Agence Ecofin
17 octobre 2023 Dernière mise à jour le Mardi 17 Octobre 2023 à 08:00

Le financement soutient notamment à accompagner la mise en place d’un nouveau cadre de partenariat public-privé (PPP), la création d'un nouvel écosystème pour le développement des micros, petites et moyennes entrepriseset l'amélioration du climat d'investissement.

La Banque mondiale a annoncé, dans un communiqué publié le 18 septembre, avoir approuvé l’octroi d’un financement de 230 millions de dollars au Bénin pour aider ce pays d’Afrique de l’Ouest à engager des réformes visant à renforcer la croissance tirée par le secteur privé, à stimuler la collecte des recettes nationales et à renforcer la résilience sociale et climatique.

Le financement sera décaissé par l’Association internationale de développement (IDA), le guichet du groupe de la Banque mondiale dédié aux pays les plus pauvres.

Cette première opération d’appui des politiques de développement au Bénin vise à soutenir des réformes favorables à une croissance inclusive, résiliente et tirée par le secteur privé.

Le programme de réformes repose sur trois piliers. Le premier pilier soutient la mise en place d’un nouveau cadre de partenariat public-privé (PPP), la création d’un nouvel écosystème pour le développement des micros, petites et moyennes entreprises, et l’amélioration du climat d’investissement.

Le deuxième appuie des réformes pour stimuler la collecte des recettes nationales, en créant un espace fiscal nécessaire à l’investissement public et à la viabilité de la dette.

Le troisième pilier cible des réformes destinées à une résilience sociale et climatique accrue, à travers notamment une couverture médicale subventionnée aux personnes pauvres, une protection sociale adaptative, et un renforcement de la gestion des risques de catastrophes,

Selon la Banque mondiale, le Bénin se classe 152e sur 181 pays en matière de vulnérabilité climatique extrême. L’augmentation de la fréquence des inondations a de lourdes conséquences sur la population et le secteur agricole alors que l’érosion côtière menace plus de 50 % de la population vivant dans les régions situées sur le littoral, les infrastructures clés existantes et l’activité économique.

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