Le Liberia va bientôt se connecter à un second câble sous-marin à fibre optique pour renforcer ses capacités en matière de haut débit 

Le Liberia va bientôt se connecter à un second câble sous-marin à fibre optique pour renforcer ses capacités en matière de haut débit. L’initiative devrait être soutenue par la Banque mondiale dans le cadre du Projet régional d’intégration numérique de l’Afrique de l’Ouest – Série de projets 2 (WARDIP-SOP2). Une délégation de l’institution de Bretton Woods a récemment mené une mission d’évaluation technique du secteur des télécommunications et de l’environnement numérique global du pays.

La mise en place d’un deuxième câble sous-marin à fibre optique viendrait renforcer l’infrastructure numérique du Liberia en fournissant de la redondance à l’unique ACE (Africa Coast to Europe) auquel le pays s’est connecté en 2011. Cette infrastructure est souvent sujette à des pannes qui provoquent des perturbations des services Internet sur l’ensemble du territoire. Ainsi, une rupture du câble, intervenue au début du mois d’août, a causé des coupures et le ralentissements d’Internet dans une dizaine de pays africains, y compris le Liberia, pendant plusieurs semaines.

Si le projet aboutit, le nouveau câble devrait non seulement permettre d’améliorer la qualité des services Internet, mais également d’étendre la portée de ces services à des millions de personnes supplémentaires et de réduire les coûts. D’après la plateforme de données DataReportal, le Liberia comptait 1,8 million d’utilisateurs d’Internet en janvier 2023 pour une pénétration de 33,6 %. Le nombre d’abonnements aux services de téléphonie mobile était de 4,2 millions, soit un taux de pénétration de 78,4 %.

Le projet devrait également accélérer les ambitions de transformation numérique du gouvernement. Par ailleurs, la Liberia Telecommunications Authority (LTA) a sollicité le soutien de la Banque mondiale pour diverses initiatives numériques, y compris un examen de la gouvernance et des opérations du Fonds d’accès universel ; des mises à jour du cadre réglementaire ; une enquête nationale sur les TIC/télécoms ; le renforcement des capacités et l’amélioration de la gouvernance de l’Internet.