La plateforme portuaire de Lomé apparait encore dans l’édition 2023 de ce Top 100 de référence, y consolidant son statut de 4ème port africain en termes de trafic conteneurs.
Pour la 3ème année d’affilée, le port de Lomé se trouve dans le Top 100 mondial des ports les plus actifs en termes de trafic conteneurs, selon la Lloyd’s List. L’édition 2023 de ce classement de référence fait passer la plateforme togolaise de la 96ème place l’année dernière à la 94ème cette année.
Le PAL a gagné ces deux places en dépit de la baisse de son trafic. Selon les chiffres communiqués par la revue britannique, il a enregistré un volume de 1,8 million d’EVP en 2022 contre 1,9 million d’EVP en 2021, soit une chute de 6,5%.
« On a assisté à une baisse significative du trafic pour l’année civile 2022, mais le port de Lomé tient toujours sa couronne en tant que leader ouest-africain. Le débit est retombé à 1,8 million d’EVP alors qu’il était de près de 2 millions d’EVP la précédente année » selon la Lloyd’s List.
Malgré cela, le Togo creuse davantage l’écart avec ses concurrents ouest-africains qui ne figurent pas dans ce Top 100. Seuls 3 autres ports africains y figurent de fait. Il s’agit de respectivement de Tanger Med (Maroc) qui occupe le 24ème rang mondial et le 1er au plan continental avec 7,5 millions d’EVP en 2022, du port de Port-Saïd (Egypte) 48ème mondial avec 4,2 millions d’EVP, et du port de Durban (Afrique du Sud), 79ème mondial.
Lomé maintient donc sa position antérieure de 4ème port africain grâce aux réformes engagées par les autorités pour améliorer les coûts et alléger les procédures dans l’enceinte portuaire. Cette performance résulte également de la modernisation du parc d’équipements de manutention réalisé par la LCT, qui a récemment acquis deux grues mobiles et 10 camions à conteneurs pour augmenter ses capacités.
« La LCT a progressivement augmenté ses capacités et continué à équiper son terminal pour accueillir les plus gros navires transitant par la région, se démarquant ainsi de ses concurrents régionaux qui ont eu du mal à suivre le rythme de développement du port de Lomé et ses capacités de manipulation » ajoute la Lloyd’s List
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