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Agence Ecofin
6 novembre 2023 Dernière mise à jour le Lundi 6 Novembre 2023 à 09:39

L’activité économique en Afrique du Sud a affiché une progression au 2ème trimestre 2023. Cependant, l’excédent commercial s’est fortement amenuisé, affichant 1,6 milliard USD sur la même période contre 5,8 milliards USD enregistrés le trimestre précédent.

L’excédent commercial de l’Afrique du Sud a diminué de près de 72% au cours du second trimestre 2023. C’est ce qui ressort du bulletin trimestriel de la Banque centrale publié le jeudi 28 septembre.

Selon le bulletin, le solde est passé de 111 milliards de rands (5,8 milliards $) au 1ertrimestre 2023 à 31,1 milliards de rands (1,6 milliard $) au 2ème trimestre 2023. Une régression qui s’explique par une hausse de la valeur des importations (+3,1%) plus importante que celle des exportations (+0,4%).

La valeur des importations de marchandises est le résultat d’une forte demande de machines et d’équipements électriques, d’articles en caoutchouc, et d’équipements optiques et professionnels sur la période sous revue. « La valeur des importations minières a diminué au 2ème trimestre 2023, de même que la valeur du pétrole brut importé et des produits pétroliers raffinés » indique le rapport.

La valeur des exportations a quant à elle été tirée principalement par les exportations de boissons et de tabac, de machines et équipements électriques, ainsi que de véhicules et d’équipements de transport.

Pour rappel, le pays le plus industrialisé d’Afrique a vu son rythme de croissance économique chuter depuis plusieurs années, en raison de la grave crise énergétique causée par l’incapacité de l’entreprise nationale de l’électricité Eskom à répondre aux besoins de consommation des populations. Cependant, l’activité économique a affiché une progression au 2ème trimestre 2023, avec un taux de croissance à 0,6% contre 0,4% atteint au trimestre précédent.

Pour 2023, la Banque centrale sud-africaine table sur une croissance réelle du PIB à 0,3%, avec une amélioration à 1,1% en 2025. « La capacité de l’économie à augmenter de manière significative sa croissance potentielle reste faible jusqu’à ce que l’approvisionnement en électricité soit clairement amélioré » a-t-elle expliqué.

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