En janvier 2019, le Sénégal a signé un protocole d’accord avec le Centre spatial universitaire de Montpellier en France et Ariane Group. Les premières retombées attendues depuis 2021 se précisent finalement.
Le Sénégal avance la mise en orbite de son premier satellite dénommé GAINDESAT. Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a révélé, le 13 octobre, que l’engin sera réceptionné le 10 novembre. La date de son lancement sera ensuite dévoilée par le gouvernement.
La construction de ce satellite est le fruit d’une convention de partenariat signée avec le Centre spatial universitaire de Montpellier (CSUM). Le centre a accepté de former les ingénieurs et techniciens sénégalais qui ont construit le nanosatellite. Cela leur a pris trois ans.
L’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme spatial national sénégalais dénommé « SenSAT ». Il vise à faire du secteur spatial un véritable levier pour le développement socio-économique du Sénégal à travers la conception et l’exploitation d’outils spatiaux dans le but de satisfaire les besoins du pays en produits et services spatiaux. Prévu initialement pour 2021, le lancement du premier satellite sénégalais a été repoussé en 2023 en raison de la pandémie de la Covid-19.
Par ailleurs, le gouvernement sénégalais avait annoncé en mai dernier qu’il finalisait la construction d’un centre de contrôle spatial en partenariat avec le Centre national d’études spatiales de France et la société Ariane Group. Ledit centre devrait permettre de préparer le satellite en vue de sa mise en œuvre.
« L’importance des sciences et technologies spatiales dans l’appui aux processus de prise de décision pour la gestion des ressources naturelles, des territoires et le développement durable est aujourd’hui largement reconnue au niveau mondial », a déclaré le MESRI dans un communiqué.
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